Dès le mois de novembre, on les revoit sur nos rivières, notamment la Rivière des Outaouais.
Si vous consultez les cartes de distribution de chacune de ces espèces, vous constaterez rapidement qu'il y a beaucoup plus de chance de voir des Petits Fuligules que des Fuligules milouinan dans notre région. D'ailleurs, le rapport sur l'État des populations d'oiseaux du Canada de Oiseaux Canada nous informe qu'il y a au moins 6 fois plus de Petits Fuligules que de Fuligules milouinan au Canada.
Mais des Fuligules milouinan nous honorent quand même assez souvent de leur présence en hiver.
Le biologiste Pierre André a publié un article de blogue sur ces deux espèces dans lequel il fournit tous les détails qui aident à les différencier.
L'affiche ci-dessous signale les traits caractéristiques de la tête de chaque espèce que l'on trouve sous nos latitudes.
Nos collègues du CORDEM ont dédié une page complète de leur site Web à l'identification des bruants, regroupés selon le degré de rayures de la poitrine. Leur page contient également des mini affiches qui permettent de comparer rapidement la caractéristiques principales.
Quiconque a déjà tenté de différencier un Moucherolle des saules d'un Moucherolle des aulnes sait à quel point il peut être difficile, voire impossible de différencier ces deux espèces sans les entendre. En effet, plusieurs guides précisent que seul l'écoute du chant permet de bien les différencier.
L'affiche ci-dessous, dont nous n'avons pas retrouvé la source, présente de manière humoristique le défi posé par les moucherolles.
Heureusement, nos collègues du Haut-Richelieu ont dédié un article complet sur le sujet dans leur bulletin Le Pic Message en 2018.
Le site Web Passion Oiseaux y dédie également une section complète.
Elles sont toutes différentes les unes des autres, mais plusieurs se ressemblent beaucoup. Elles ont des chants différents, mais plusieurs se ressemblent. Elles ont des comportements différents, mais plusieurs se ressemblent. Et elles peuvent fréquenter le même habitat. Tout un défi donc de pouvoir les identifier avec certitude. Ah oui !, avec leur plumage d'automne, le degré de difficulté augmente...
Nos collègues du Club d’Ornithologie de la Région Des Moulins ont produit un article très détaillé sur le sujet. Les parulines y sont regroupées selon le type de chant. On y trouve des photos, des descriptions et les chants pour chaque espèce. Passionnant !
Vous pouvez le consulter ici.
L'affiche ci-dessous présente en un coup d'oeil les caractéristiques de la tête des parulines que l'on trouve sous nos latitudes.
Identifier les oiseaux : La page développée par QuébecOiseaux pour aider les jeunes à commencer leur apprentissage.
Tout d'abord, Go Bird, un petite application gratuite pour cellulaire (Android et Apple). Elle requiert que votre appareil autorise la géolocalisation. Dans les paramètres, vous choisissez la langue et l'unité de distance (kilomètres ou miles). L'application vous indique les oiseaux rapportés dans eBird au cours des derniers jours (de 1 à 30) dans un rayon de 1 à 50 km. Vous utilisez le filtre pour choisir la durée et la distance.
Pour chaque oiseau, vous pouvez voir davantage de photo, du texte tiré de Wikipédia, des enregistrements sonores et une carte du lieu où il a été rapporté. Depuis la carte, on peut accéder au site eBird correspondant.
Jean-Marc Emery, membre du COO, a conçu un mini tutoriel disponible sur YouTube.
Ensuite, l'application eBird sur cellulaire vous permet de rapporter vos observations. Elle permet également d'explorer à proximité tous les oiseaux qui ont été rapportés dans un rayon de 1 à 30 km au cours des 30 derniers jours. Vous choisissez le rayon et le nombre de jours qui vous intéressent.
eBird est également un site Web
Une section complète du site Web eBird est consacrée à l'exploration de sites ornithologiques avec listes d'espèces, photos, cartes, diagrammes de fréquentation, nombre d'observateurs, etc.
Si vous avez un compte eBird, vous pouvez vous inscrire à des alertes qui vous avertiront de la présence d'un oiseau que vous n'avez pas encore vu. C'est à vous de définir les critères qui génèrent l'alerte en question. Vous pouvez aussi consulter une liste d'espèces que vous n'avez pas encore observées dans une région précise.