Hirondelles de rivage photographiées près de leur terrier dans une sablière en Outaouais; photo Jean-Marc Emery
C'est Daniel Toussaint qui en a assuré la coordination et la rédaction du rapport, disponible ici au format PDF.
Résumé :
Durant l’été 2021, un inventaire exhaustif des sites de nidification de l’Hirondelle de rivage a été effectué en Outaouais et dans les Hautes-Laurentides, notamment avec l'aide d'une bonne vingtaine de bénévoles du COO. La Fondation de la faune du Québec (FFQ) a soutenu financièrement cet inventaire via le programme Projets régionaux – MFF (Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs).
Cet inventaire avait pour but de dresser un portrait à jour de la situation de cette espèce en péril dans la région visée afin de mieux orienter les efforts de protection de ses habitats.
En tout, 61 sites ont été visités, soit presque tous les sites où la nidification avait déjà été documentée par le passé (39 sites) ainsi que 22 sites potentiels où l’habitat semblait propice à l’espèce. La présence de l’Hirondelle de rivage a été confirmée à 30 de ces sites (49 %) y compris à 24 des 39 sites connus (62 %).
En tout, 3473 trous et 979 hirondelles ont été observés, la plupart aux sites connus.
Cette tendance à la baisse des effectifs concorde avec celle observée durant les travaux du Deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec.
L’érosion des talus et l’exploitation pour fins d’extraction d’agrégats constituent les deux menaces les plus évidentes à l’intégrité des colonies. Heureusement, la majorité des propriétaires rencontrés ou contactés se montrent réceptifs à la mise en place de mesures de protection, certains ayant déjà agi en ce sens, notamment par la création de parois dédiées dans deux cas.
D’autres travaux pourraient se poursuivre en 2022 par la prospection de sites potentiels pré-identifiés afin de compléter le portrait de la situation de l’Hirondelle de rivage dans la région.
Consultez la page dédiée à l'Hirondelle de rivage sur le site Web de QuébecOiseaux. Vous y trouverez des conseils pratiques et des ressources utiles.
Le rapport contient divers tableaux, figures, photos et annexes dont cette synthèse.
Cet inventaire visait à dresser un portrait à jour de la situation de ce bruant dans cette région, qui constitue le château fort de cette espèce en péril au Québec, afin de mieux orienter les efforts de protection de ses habitats.
En tout, 52 sites ont été visités, soit presque tous les sites où la nidification avait déjà été documentée par le passé ainsi que quelques nouveaux sites où l’habitat semblait propice à l’espèce. La présence du Bruant sauterelle n’a été confirmée qu’à 11 de ces sites, soit à un site sur cinq. On a observé 23 individus – pour l’essentiel, des mâles chanteurs – soit une moyenne de 2 individus par site. Outre deux sites situés aux extrémités est et ouest de l’aire d’étude, tous les sites où l’espèce était présente se trouvent dans un rayon de 9 km du hameau de Yarm, au nord de Shawville.
Le rapport est le fruit du travail de André Cloutier, Donald Dallaire et Daniel Toussaint, membres du COO, lesquels ont reçu l'appui d'autres bénévoles.
ISBN 978-2-9817572-0-3
Table des matières
Résumé
1.0 Introduction et mise en contexte
2.0 Objectif de l’étude
3.0 Méthodes
3.1 Aire d’étude
3.2 Sites inventoriés
3.3 Réalisation de l’inventaire
4.0 Résultats
5.0 Discussion
6.0 Conclusion
Références
Annexes
Le rapport illustré au format PDF se trouve ici.
On sait que les chats errants sont l’une des principales causes de mortalité des oiseaux migrateurs au Canada.
Au moyen de caméras de surveillance installées par des bénévoles du COO à 35 sites dispersés sur le territoire de la Ville, on a pu saisir des images des chats fréquentant les propriétés visées et les identifier individuellement.
En extrapolant pour l’ensemble du territoire, on estime qu’il y a entre 8905 et 48 419 (moyenne 21 298) chats errants à Gatineau. Il s’agit d’un nombre considérable! Des actions sont prévues, en collaboration notamment avec la SPCA et la Ville, pour atténuer l’impact de ce problème.
La version complète de l'étude, au format PDF se trouve ici. Elle est co-signée par Ted Cheskey de Nature Canada qui est également membre du COO.
L'émission GEM de CBC a publié un reportage en anglais au printemps 2024 intitulé My pet assassin, dans lequel cette étude est mentionnée. On peut voir le reportage en cliquant ici. Ted Cheskey et Daniel Toussaint, du COO, y présentent très sommairement les résultats de l'étude.
Le COO a également organisé des activités de sensibilisation sur ce sujet lors de kiosques d'information, dans des publications Facebook et lors d'une webconférence de QuébecOiseaux (voir détails sous l'onglet Sensibilisation).
Plusieurs projets se déroulaient de façon concomitante. Ils étaient réalisés en collaboration avec l’un ou l’autre des organismes suivants : Conservation de la nature Canada (CNC), Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), QuébecOiseaux (QO), Union des producteurs agricoles du Québec (UPA).
Le présent article illustré en fait un rapide tour d’horizon. Il traite notamment de :
L'article au format PDF se trouve ici.