Listes et observations en Outaouais

Les oiseaux nicheurs en Outaouais (juin 2022)

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Par Martin Aubé, bénévole du COO

La version PDF se trouve ici

Introduction

Dans le cadre du loisir ornithologique et des activités du Club des ornithologues de l’Outaouais, l’éducation se rapportant aux oiseaux touche non seulement le domaine du loisir, mais s’étend à divers champs comme l’écologie et l’environnement. C’est dans le but de l’étude et de l’interprétation de la nature que nous présentons la présente « Liste annotée des oiseaux nicheurs en Outaouais », réalisée en juin 2022. Il s’agit d’un ouvrage de référence qui s’ajoute à la « Liste annotée – les oiseaux d’hiver en Outaouais » (2021) et la « Liste annotée – les oiseaux migrateurs en Outaouais » (2021).

Je tiens à remercier Rodolphe Dubois, Daniel St-Hilaire et Daniel Toussaint pour la révision de cet ouvrage.

Présentation des oiseaux nicheurs

La période de nidification, chez les oiseaux, est l’activité saisonnière (en été) qui se rapporte à la reproduction. Les oiseaux nicheurs sont une catégorie à part parmi l’avifaune de la région, si on en distingue les migrateurs de passage et les hivernants (qui ne nichent pas dans la région) : il y a 74 % des espèces d’oiseaux de la région qui se rencontrent de façon régulière qui y nichent, soit 177 espèces. Pour chacune on résume ici : 1- son abondance 2- sa répartition et 3- son habitat. Elles sont groupées par principales familles suivant l’ordre paraissant dans la chronique des observations régionales, publiée dans la revue L’Ornitaouais par le COO. On aborde aussi les espèces qui ont déjà niché dans la région ou qui y nichent probablement, soit 10 espèces
supplémentaires.

Statuts et abondance

  • Nicheur migrateur : niche en Outaouais, mais migre plus au sud en hiver
  • Nicheur résident : niche et passe toute l’année en Outaouais
  • Commun : rencontré souvent dans son habitat
  • Peu commun : rencontré parfois dans son habitat
  • Rare : rencontré très peu souvent dans son habitat

Référence

Deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, 2017

Les oiseaux nicheurs en Outaouais

Les nageurs : 18 espèces

Les oiseaux de cette catégorie comprennent une oie, la bernache du Canada, 9 canards barboteurs, et 6 canards plongeurs (dont trois harles); on y inclut aussi le Plongeon huard, le Grèbe à bec bigarré et le Cormoran à aigrettes. Ce sont principalement des oiseaux du milieu aquatique et humide. Certaines espèces sont répandues et dispersées à la grandeur de la région alors que d’autres se trouvent principalement dans les marais et les milieux humides le long de la rivière des Outaouais, en aval de Gatineau.

  •  Bernache du Canada : Nicheur migrateur commun. Répandue dans la région dans les marais et au bord des lacs. Commune à Gatineau mais est parfois invasive sur les plages urbaines en fin d’été.
  • Canard branchu : Nicheur migrateur peu commun. Il est répandu mais localisé dans la région sur les marais et les étangs à castor. Il niche dans les cavités d’arbres matures et dans les nichoirs artificiels.
  • Canard chipeau : Nicheur migrateur rare. Il est localisé dans les principaux marais le long de la rivière des Outaouais, en aval de Gatineau.
  • Canard d’Amérique : Nicheur migrateur rare. Il est localisé dans la région et fréquente les principaux marais dont le couvert herbacé est dense, surtout le long de la rivière des Outaouais en aval de Gatineau.
  • Canard noir : Nicheur migrateur peu commun. Il est répandu dans la région dans une variété de milieux humides et aquatiques. Il séjourne toute l’année dans le sud de la région.
  • Canard colvert : Nicheur migrateur commun. Il est répandu dans la région dans une variété de milieux humides et aquatiques. Il séjourne toute l’année dans le sud de la région.
  • Sarcelle à ailes bleues : Nicheur migrateur peu commun. Elle est dispersée et plutôt discrète dans la moitié sud de la région. Elle est plus fréquente dans les étangs et les marais le long de la rivière des Outaouais.
  • Canard souchet : Nicheur migrateur rare. Il se rencontre dans les étangs et les marais au sud de la région, surtout le long de la rivière des Outaouais en aval de Gatineau.
  • Canard pilet : Nicheur migrateur rare. Il se rencontre dans les principaux marais le long de la rivière des Outaouais, en aval de Gatineau.
  • Sarcelle d’hiver : Nicheur migrateur rare. Elle est répandue mais plutôt discrète dans la région dans les marais et les étangs à castor.
  • Fuligule à collier : Nicheur migrateur peu commun. Il est répandu dans la région sur les lacs peu profonds et les marais.
  • Petit Garrot : Nicheur migrateur rare. Il se rencontre très peu dans la région en période estivale et surtout au nord. Il fréquente les lacs forestiers. C’est surtout un migrateur commun à la rivière des Outaouais où quelques oiseaux hivernent occasionnellement.
  • Garrot à oeil d’or : Nicheur migrateur peu commun. Répandu dans la moitié nord de la région, mais rare au sud. Il se rencontre sur les lacs forestiers de superficie variable et niche dans les cavités d’arbres.
  • Harle couronné : Nicheur migrateur commun. Il est répandu dans la région sur les étangs à castor et les marais. Il niche dans les cavités d’arbres matures et dans les nichoirs artificiels.
  • Grand Harle : Nicheur migrateur commun. Il est répandu dans la région sur de nombreux lacs. Plus les lacs sont de grande superficie plus ils accueillent de couples nicheurs. Il hiverne en très petit nombre à la rivière des Outaouais.
  • Plongeon huard : Nicheur migrateur commun. Il est répandu dans la région, principalement sur les lacs. Les plus gros lacs peuvent avoir plus d’un couple nicheur. Il séjourne d’avril à la fin novembre.
  • Grèbe à bec bigarré : Nicheur migrateur commun. Il est répandu dans la moitié sud de la région sur les marais importants. Plus commun dans les zones marécageuses le long de la rivière des Outaouais, en aval de Gatineau.
  • Cormoran à aigrettes : Nicheur migrateur peu commun sauf localement au sud le long de la rivière des Outaouais. Il est plutôt rare ailleurs dans la région. Il niche en petites colonies, notamment dans le secteur Hull et à l’île Conroy dans le secteur Deschênes.

Les gallinacés : 3 espèces

Les gallinacés sont répartis dans toute la région, et s’y trouvent à l’année longue. Ils fréquentent le milieu forestier, mais c’est en milieu agro-forestier qu’on rencontre le Dindon sauvage. La Perdrix grise, qui n’est pas indigène, a déjà niché dans le sud de la région, dont à Gatineau, en milieu agricole; toutefois, elle ne niche plus dans la région.

  • Gélinotte huppée : Nicheur résident commun. Elle est répandue dans toute la région dans les boisés mixtes.
  • Tétras du Canada : Nicheur résident rare. Il se rencontre principalement dans la moitié nord de la région. Il fréquente la forêt de résineux mature, et est associé à l’épinette noire.
  • Dindon sauvage : Nicheur résident commun. Il se rencontre davantage dans le sud de la région, de l’Ile aux allumettes à la vallée de la Gatineau et dans la Petite Nation, mais aussi dans la vallée de la Lièvre jusqu’à Ferme-Neuve. Il fréquente le milieu agricole en bordure des forêts (milieu agro-forestier).

Les petits échassiers : 10 espèces

Dans cette catégorie on inclut les Rallidés (4 espèces), qu’on rencontre principalement dans les marais, et les oiseaux de rivage ou limicoles (6 espèces) qu’on rencontre dans divers milieux selon les espèces.

  • Râle de Virginie : Nicheur migrateur peu commun. Réparti du centre au sud de la région; plus commun au sud. Fréquente les grands marais à quenouilles.
  • Marouette de Caroline : Nicheur migrateur peu commun. Répartie du centre au sud de la région; plus commune au sud. Fréquente les grands marais à quenouilles.
  • Gallinule d’Amérique : Nicheur migrateur peu commun. Se rencontre dans le sud de la région dans les marais à quenouilles, surtout le long de la rivière des Outaouais en aval de Gatineau.
  • Foulque d’Amérique : Nicheur migrateur rare. Se rencontre dans le sud de la région dans les grands marais à quenouilles, notamment à Nichabau vers l’ouest, mais surtout le long de la rivière des Outaouais, en aval de Gatineau
  • Pluvier kildir : Nicheur migrateur peu commun, effectifs en diminution. Réparti dans toute la région mais surtout au sud. Fréquente les milieux ouverts comme les prés, les pâturages et autres terrains vagues qui comportent peu de végétation. Arrive en mars, et quitte en fin octobre.
  • Maubèche des champs : Nicheur migrateur rare. Se rencontre dans le sud de la région, jusqu’à la hauteur de Low. Fréquente les milieux agricoles dans les grands champs de foin et les pâturages.
  • Bécasse d’Amérique : Nicheur migrateur peu commun. Répandu dans toute la région. Elle fréquente les milieux arbustifs ouverts comme les aulnaies en bordure de cours d’eau, les champs agricoles abandonnés et les friches. Arrive en fin mars début d’avril, moment où on peut l’observer parader, et quitte en octobre.
  • Bécassine de Wilson : Nicheur migrateur commun. Répartie dans toute la région, mais surtout en milieu agricole dans le Pontiac et la vallée de la Gatineau. Fréquente les milieux humides et les tourbières. Arrive au début d’avril, et quitte en octobre.
  • Chevalier grivelé : Nicheur migrateur commun. Répandu dans toute la région. Le plus commun des limicoles nicheurs sur les rives des lacs et cours d’eaux. Fréquente les berges découvertes des lacs et des rivières. Arrive en fin avril début mai, et quitte en octobre.
  • Chevalier solitaire : Nicheur migrateur rare. Réparti surtout dans le nord de la région. Niche dans les arbres en forêt de résineux en bordure de petits lacs et d’étangs à castor. Arrive en mai, moment où on peut l’observer dans toute la région près des cours d’eaux durant la migration printanière, et quitte en début octobre.

Les voiliers : 4 espèces

Cette catégorie comprend quatre espèces de Laridés, soit deux goélands et deux sternes. C’est principalement un groupe du milieu aquatique et humide.

  • Goéland à bec cerclé : Nicheur migrateur commun. Les colonies de cette espèce dans la région sont peu nombreuses, quoique de nombreux sites, surtout en bordure de lacs de bonne superficie, sont régulièrement utilisés comme dortoir en groupe. Le Goéland à bec cerclé niche entre autres au réservoir Baskatong (petites colonies) et à Bristol (500 oiseaux en été 2019). C’est toutefois à Gatineau qu’on trouve les deux plus grandes colonies de la région, soit le long de la rivière des Outaouais à l’Ile Lemieux (secteur Hull) avec plus de 500 oiseaux, et à l’Ile Conroy (secteur Aylmer) avec près de 700 oiseaux.
  • Goéland argenté : Nicheur migrateur peu commun. Il est réparti surtout dans le nord de la région près de lacs de bonne superficie ponctués d’îles rocheuses, mais comprend une bonne part d’estivants qui ne nichent pas nécessairement. On a toutefois confirmé sa nidification entre autres au réservoir Baskatong et dans le secteur Hull à Gatineau.
  • Guifette noire : Nicheur migrateur rare. Dans la région elle nichait en colonies, principalement dans les marais le long de la rivière des Outaouais, en aval de Gatineau, mais ne niche plus qu’à la baie Noire dans le parc de Plaisance.
  • Sterne pierregarin : Nicheur migrateur peu commun. Elle niche en petites colonies sur des iles de plans d’eaux de bonne superficie au nord de la région (lacs et réservoirs), et le long de la rivière des Outaouais, notamment à l’Ile aux Allumettes et à l’île Allen à Luskville.

Les grands échassiers : 7 espèces

Dans cette catégorie on inclut la Grue du Canada ainsi que 6 membres de la famille des Ardéidés, dont font partie les hérons. Ce sont donc des oiseaux du milieu humide. Grue du Canada : Nicheur migrateur rare. Elle connait une expansion importante au sud de son aire de nidification. Nichant principalement dans le nord de la région et de façon localisée il y a 10 ans, cette espèce, qui fréquente les grandes tourbières, a niché ces dernières années à différentes localités dans le sud de la région, dont à Plaisance et dans le Pontiac.

  • Butor d’Amérique : Nicheur migrateur peu commun. Il est répandu dans la région dans les marais à quenouilles importants. Il est toutefois plus fréquent dans ce type d’habitat le long de la rivière des Outaouais en aval de Gatineau.
  • Petit Blongios : Nicheur migrateur rare. Il se rencontre principalement dans le sud de la région. Discret, il fréquente les grands marais à quenouilles, surtout le long de la rivière des Outaouais en aval de Gatineau. Quelques nouveaux sites de nidification ont été découverts ces dernières années, notamment dans le sud du Pontiac.
  • Grand Héron : Nicheur migrateur commun. On trouve des héronnières dans toute la région, mais surtout en Outaouais méridional. Leur taille varie de quelques couples à quelques dizaines d’oiseaux. La colonie dans le secteur Hull, qui comptait jusqu’à 70 nids dans les années 2000, est en déclin.
  • Grande Aigrette : Nicheur migrateur peu commune. Dans la région, cette espèce riveraine niche principalement à l’Ile Conroy à la rivière des Outaouais, dans le secteur Aylmer depuis l’été 2012. Il y a toutefois des présences estivales à différentes localités au sud de la région.
  • Héron vert : Nicheur migrateur peu commun. Il se rencontre surtout dans le sud de la région, et fréquente des cours d’eaux et des marais qui n’ont pas besoin d’être de grande superficie, mais pourvue de végétation dense.
  • Bihoreau gris : Nicheur migrateur peu commun. Il se rencontre surtout le long de la rivière des Outaouais : Bristol, Aylmer, Hull, Gatineau et Plaisance. Niche en petites colonies dans les marais riverains où la végétation est dense.


Les rapaces diurnes : 13 espèces

Dans cette catégorie on inclut l’Urubu à tête rouge et douze espèces d’oiseaux de proie. Ils sont répartis en différents milieux selon les espèces, que ce soit le milieu aquatique, agricole, forestier ou urbain.

 

  • Urubu à tête rouge : Nicheur migrateur commun. Il est répandu dans toute la région et en différents milieux, tant agricoles ou forestiers qu’urbains. Les lieux de nidification sont toutefois rares ou discrets. Une partie de la population ne niche pas, mais sont des estivants. Présent dans la région depuis les années 1980, sa population s’est depuis considérablement accrue.
  • Balbuzard pêcheur : Nicheur migrateur peu commun. Il est répandu dans toute la région mais les sites de nidification sont plutôt dispersés. Ce rapace strictement piscivore niche en bordure de plans d’eaux d’assez grande superficie, en milieu forestier ou agroforestier. Il est fréquent le long de la rivière des Outaouais.
  • Busard des marais : Nicheur migrateur commun. C’est surtout le milieu agricole, les milieux découverts marécageux et les champs humides que fréquente cette espèce. Dans la région on le rencontre surtout dans les basses-terres agricoles. Ses effectifs ont par contre diminué depuis le 1er atlas.
  • Épervier brun : Nicheur migrateur peu commun. Il est répandu dans l’ensemble de la région. C’est un petit rapace du milieu forestier mixte et de résineux. Il peut être rencontré en milieu urbain.
  • Épervier de Cooper : Nicheur migrateur peu commun. On le rencontre principalement dans le sud de la région. Il fréquente surtout les boisés décidus, notamment les érablières ainsi que les boisés en milieu urbain.
  • Autour des palombes : Nicheur résident rare. Il est répandu dans l’ensemble de la région, mais est plutôt rare et dispersé. Il fréquente surtout le milieu forestier mixte.
  • Pygargue à tête blanche : Nicheur résident peu commun. Il est répandu dans l’ensemble de la région. Il niche surtout en milieu forestier près de grands plans d’eau. Il a niché à Hull en 2021. Ses effectifs ont augmenté depuis le 1er atlas.
  • Buse à épaulettes : Nicheur migrateur peu commun. On la rencontre dans la moitié sud de la région. Elle fréquente la forêt mature décidue ou mixte à proximité d’un marais. Elle niche dans les boisés en milieu urbain.
  • Petite Buse : Nicheur migrateur commun. On la rencontre dans l’ensemble de la région. Elle fréquente la forêt décidue ou mixte.
  • Buse à queue rousse : Nicheur migrateur commun. On la rencontre dans l’ensemble de la région. Elle niche à proximité d’habitats ouverts tels que les parterres de coupes, les brûlis, etc., tant en milieu forestier qu’agro-forestier.
  • Crécerelle d’Amérique : Nicheur migrateur commun. On la rencontre dans l’ensemble de la région. Elle fréquente les milieux découverts et utilise les cavités dans les grands chicots pour nicher. Ses effectifs ont diminué depuis le 1er atlas.
  • Faucon émerillon : Nicheur migrateur peu commun. On le rencontre dans l’ensemble de la région mais plus fréquemment au nord. Il niche en forêt mixte et de résineux et a déjà niché en milieu urbain. Ses effectifs sont en augmentation depuis le 1er atlas.
  • Faucon pèlerin : Nicheur migrateur peu commun. On le rencontre surtout au sud de la région. Il utilise des falaises escarpées pour nicher ainsi que de diverses infrastructures. Il niche entre autres à l’escarpement d’Eardley et en milieu urbain à Hull. Ses effectifs ont augmenté depuis le 1er atlas.


Les rapaces nocturnes : 5 espèces

Cette catégorie comprend principalement les Strigidés, soit les hiboux et les chouettes. Ce sont des oiseaux du milieu forestier et agro-forestier.

  • Petit-duc maculé : Nicheur résident rare. On le rencontre principalement dans le sud de la région. Comme il niche dans les cavités d’arbres matures. Il évite les vastes forêts matures, mais fréquente les peuplements ouverts et la lisière de boisés. Il utilise aussi lesnichoirs à Canard branchu pour nicher ou comme gîte. Il niche en milieu urbain et sa répartition s’étend jusqu’ à Bouchette dans la Haute-Gatineau (étés 2021 et 2022).
  • Grand-duc d’Amérique : Nicheur résident peu commun. Il est répandu dans l’ensemble de la région. Il fréquente le milieu forestier et agro-forestier. Il peut se rencontrer en milieu urbain où il est moins fréquent qu’il y a une dizaine d’années à cause de l’étalement urbain.
  • Chouette rayée : Nicheur résident commun. Elle est répartie sur l’ensemble de la région mais est moins fréquente au nord. Elle fréquente les forêts décidues, entre autres les érablières, et les forêts mixtes. On la rencontre parfois dans les principaux boisés en milieu urbain.
  • Hibou moyen-duc : Nicheur migrateur rare. Il est réparti dans l’ensemble de la région. Il fréquente le milieu agro-forestier.
  • Petite Nyctale : Nicheur migrateur peu commun. Elle est répartie dans l’ensemble de la région. Elle fréquente les forêts de feuillus, mixtes et de résineux. Elle niche dans les cavités de pics.

Les oiseaux terrestres autres que les passereaux : 17 espèces

Cette catégorie comprend les autres familles d’oiseaux terrestres (autres que les passereaux) non mentionnées précédemment.

  • Pigeon biset : Nicheur résident commun. On le rencontre dans la moitié sud de la région en milieu agricole et urbain. Il évite le milieu forestier.
  • Tourterelle triste : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans la moitié sud de la région. Elle est plus rare au nord et évite le milieu forestier. Elle fréquente le milieu urbain où il y a des bosquets ainsi que le milieu agricole.
  • Coulicou à bec jaune : Nicheur migrateur rare. On le rencontre dans le sud de la région. Il fréquente la forêt décidue avec des éclaircies. Il tend à apparaître là où il y a des chenilles ravageuses.
  • Coulicou à bec noir : Nicheur migrateur peu commun. Il est réparti dans l’ensemble de la région. Il fréquente les habitats buissonneux en milieu boisé et en bordure des terres cultivées. C’est un grand consommateur de chenilles.
  • Engoulevent d’Amérique : Nicheur migrateur rare, effectifs en diminution. Il est réparti dans l’ensemble de la région. Il niche dans divers lieux découverts tels que les superficies rocheuses sur les collines ou des milieux perturbés par des coupes forestières.
  • Engoulevent bois-pourri : Nicheur migrateur peu commun. Il est réparti dans l’ensemble de la région, mais plus rare au nord. Il fréquente les forêts décidues et mixtes où il y a des éclaircies. Ses effectifs sont en diminution depuis le 1er atlas.
  • Martinet ramoneur : Nicheur migrateur peu commun. Il est réparti dans l’ensemble de la région, mais plus rare au nord. Il se rencontre surtout dans les lieux habités puisqu’il niche le plus souvent dans les cheminées. Il peut aussi nicher dans les arbres creux. Ses effectifs sont en diminution depuis le 1er atlas.
  • Colibri à gorge rubis : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans l’ensemble de la région. Il est bien adapté au milieu forestier, et on le rencontre aussi en milieu urbain où il y a suffisamment de végétation. Ses effectifs sont en augmentation depuis le 1er atlas.
  • Martin-pêcheur d’Amérique : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans l’ensemble de la région. Il est plutôt généraliste dans la sélection de son habitat, principalement en milieu aquatique; on le trouve près de ruisseaux, de rivières, de lacs et d’étangs. Il utilise un terrier pour nicher sur une berge escarpée ou dans une sablière.
  • Pic à tête rouge : Nicheur migrateur rare. Au cours des travaux du deuxième atlas, il a niché à Mayo et on a trouvé des indices de nidification dans trois parcelles entre Gatineau et Plaisance. Ce pic utilise divers habitats en milieu ouvert où il y a des chicots.
  • Pic à ventre roux : Nicheur résident rare mais en expansion. Fréquente les forêts feuillues matures et les banlieues boisées. La première preuve de nidification dans la région a été documentée à Chelsea en 2020.
  • Pic à dos rayé : Nicheur résident rare. On le rencontre surtout dans le nord de la région. Il fréquente principalement la pessière à mousses, ainsi que les brûlis et dans des milieux perturbés riches en arbres morts.
  • Pic à dos noir : Nicheur résident peu commun. Il est réparti dans la moitié nord de la région. Il fréquente les forêts de résineux et aussi les forêts mixtes, où il est moins commun, et les brûlis.
  • Pic mineur : Nicheur résident commun. Il est réparti dans l’ensemble de la région. Il fréquente les boisés matures feuillus et mixtes ainsi que les milieux agricole et urbain où il y a des boisés.
  • Pic chevelu : Nicheur résident commun. Il est réparti dans l’ensemble de la région. Il fréquente les boisés matures de feuillus et mixtes ainsi que les milieux agricole et urbain où il y a des boisés.
  • Pic flamboyant : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans l’ensemble de la région. Il utilise une variété d’habitats tels que les forêts clairsemées, les brûlis, ainsi qu’en milieux agricole et urbain où il y a des boisés.
  • Grand Pic : Nicheur résident commun. Il est réparti dans l’ensemble de la région. Il fréquente les forêts matures feuillues et mixtes. On le rencontre aussi en milieux agricole et urbain où il y a des boisés.


Les passereaux : 100 espèces

Cette catégorie comprend les oiseaux chanteurs, insectivores pour la plupart. C’est legroupe le plus important dans sa diversité puisqu’il comprend une quinzaine de familles. Les passereaux sont présents dans tous les types de milieux mais c’est surtout le milieu forestier qui est le plus exploité.

  • Tyran huppé : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans la moitié sud de la région. Il fréquente les forêts matures décidues ou mixtes. Il niche dans les cavités d’arbres matures ou de chicots qui ont été creusées par un pic. On le trouve en milieu urbain dans les principaux boisés
  • Tyran tritri : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région, mais plus rare dans la moitié nord. Il niche en milieu forestier sur la berge d’un lac. Il se trouve aussi en milieu agricole.
  • Moucherolle à côtés olive : Nicheur migrateur peu commun. Il est réparti dans toute la région, mais est plus commun au nord. Il fréquente la forêt coniférienne et mixte.
  • Pioui de l’Est : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans la moitié sud de la région. Il fréquente la forêt mature de feuillus, surtout les érablières, mais aussi les forêts mixtes.
  • Moucherolle à ventre jaune : Nicheur migrateur peu commun. Il se rencontre surtout au nord de la région, plus rare au sud. Il niche dans les forêts de résineuses denses et humides et dans des tourbières boisées.
  • Moucherolle des aulnes : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans l’ensemble de la région. Il fréquente les milieux arbustifs bordant les cours d’eaux, les lacs et les marais.
  • Moucherolle des saules : Nicheur migrateur peu commun. Il se rencontre dans le sud de la région. Il fréquente les milieux ouverts comportant des buissons et les champs abandonnés. Il est plus fréquent dans les champs à l’est de Gatineau jusqu’à Plaisance.
  • Moucherolle tchébec : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente les forêts feuillues ou mixtes matures ou plus jeunes et tolère peu les milieux transformés par l’homme.
  • Moucherolle phébi : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans la moitié sud de la région et est plus rare au nord. Il fréquente une variété d’habitats souvent près d’un cours d’eau avec suffisamment d’arbres ou d’arbustes. Il niche souvent dans des infrastructures faites par l’homme, tels que la corniche d’un toit ou sous un pont.
  • Viréo à gorge jaune : Nicheur migrateur rare. Il se rencontre principalement au sud de la région. Il fréquente les forêts matures décidues ou mixtes, habituellement près d’un cours d’eau. 
  • Viréo à tête bleue : Nicheur migrateur peu commun. Il se rencontre dans l’ensemble de la région, mais est plus commun au nord. Cette espèce est associée aux forêts de conifères et fréquente également les forêts mixtes.
  • Viréo de Philadelphie : Nicheur migrateur peu commun. Il est rare au sud et plus commun au nord. Même si cette espèce niche en forêt boréale, elle évite les résineux et choisit plutôt des peuplements feuillus et mixtes.
  • Viréo mélodieux : Nicheur migrateur commun. Il est réparti surtout dans la moitié sud de la région. Il niche près des cours d’eaux et est surtout fréquent le long de la rivière des Outaouais. Il fréquente les boisés décidus où il y a des éclaircies et se rencontre en milieu urbain dans les parcs.
  • Viréo aux yeux rouges : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente les forêts décidues et mixtes. Il affectionne les érablières et se rencontre en milieu urbain dans les parcs et les secteurs résidentiels boisés.
  • Mésangeai du Canada : Nicheur résident peu commun. Il est réparti dans la moitié nord de la région et est plus commun au nord. Il fréquente les forêts de résineux jeunes ou matures, parfois la forêt mixte mais il construit son nid essentiellement dans un conifère.
  • Geai bleu : Nicheur résident commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente divers habitats forestiers, agricoles et urbains mais surtout les forêts feuillues et mixtes matures.
  • Corneille d’Amérique : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente divers habitats, mais c’est en milieu agricole où elle est le plus fréquente. Elle est aussi commune en milieu urbain.
  • Grand Corbeau : Nicheur résident commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente divers habitats forestiers et agricoles, et niche aussi en milieu urbain sur diverses infrastructures comme le dessous d’une estrade ou un bâtiment.
  • Hirondelle noire : Nicheur migrateur rare. Elle se rencontre dans le sud de la région. C’est une espèce coloniale qui niche principalement dans les parcs urbains et les milieux ruraux, habituellement à proximité d’un cours d’eau. Elle niche dans les nichoirs à compartiments multiples installés à son intention. Ses effectifs sont en diminution depuis les inventaires du 1er atlas; elle ne niche plus qu’à l’île du Grand-Calumet 
  • Hirondelle bicolore : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente une variété d’habitats en milieu ouvert, que ce soit en milieu forestier, agricole ou urbain à condition d’y trouver des arbres ou des chicots ayant des cavités pour nicher et d’être à proximité d’un plan d’eau, que ce soit dans des champs, des marais ou des rivages. Ses effectifs sont en diminution depuis les inventaires du 1er atlas. 
  • Hirondelle à ailes hérissées : Nicheur migrateur peu commun. Elle se rencontre dans le sud de la région. En milieu naturel elle niche dans les berges près d’un plan d’eau. Elle niche aussi en milieu urbain dans des structures artificielles comme des tuyaux de drainage ou sous un pont. Ses effectifs sont en diminution depuis les inventaires du 1er atlas.
  • Hirondelle de rivage : Nicheur migrateur peu commun. Elle est plus commune dans la moitié sud de la région, mais niche jusqu’au nord de Mont-Laurier. C’est une espèce coloniale qui niche dans des terriers dans la partie supérieure de falaises ou de talus à proximité d’un plan d’eau. Ses effectifs sont en diminution depuis les inventaires du 1er atlas.
  • Hirondelle à front blanc : Nicheur migrateur peu commun. Elle est répartie dans toute la région mais est plus commune au sud. Elle confectionne son nid en forme de gourde à partir de boulettes de boue qu’elle accroche sous les ponts, les corniches de toits ou dans des granges. On la trouve surtout en milieu agricole et urbain. Ses effectifs sont en diminution depuis les inventaires du 1er atlas. 
  • Hirondelle rustique : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région mais est plus fréquente au sud. Elle fréquente surtout les milieux agricoles et urbains. Elle niche sur des bâtiments de ferme, des maisons, des ponts et d’autres types de constructions en milieu ouvert. Ses effectifs sont en diminution depuis les inventaires du 1er atlas.
  • Mésange à tête noire : Nicheur résident commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente presque toutes les forêts feuillues ou mixtes. On la rencontre aussi en milieux agricole et urbain où il y a des boisés et bosquets.
  • Mésange à tête brune : Nicheur résident peu commun. On la rencontre dans le nord de la région. Elle fréquente surtout les boisés de résineux matures, mais aussi de jeunes boisés conifériens et mixtes.
  • Sittelle à poitrine rousse : Nicheur résident commun. Elle est répartie dans toute la région. On la rencontre en forêt mature de résineux et mixte. Elle se rencontre aussi en milieu urbain où il y a des bosquets de conifères.
  • Sittelle à poitrine blanche : Nicheur résident commun. On la rencontre dans la moitié sud de la région. Elle fréquente les forêts matures de feuillus et mixtes, mais aussi les boisés et bosquets en milieu urbain.
  • Grimpereau brun : Nicheur migrateur peu commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente les forêts âgées abritant des chichots, qu’elles soient feuillues, mixes ou résineuses.
  • Troglodyte familier : Nicheur migrateur commun. On le rencontre dans la moitié sud de la région. Il se rencontre en milieux agricoles et urbains où il y a des boisés. On peut aussi le rencontrer en forêt où il y a des éclaircies. Il niche entre autres dans des nichoirs artificiels.
  • Troglodyte des forêts : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région. On le rencontre dans les sous-bois des forêts de résineux ou mixtes matures.
  • Troglodyte à bec court : Nicheur migrateur rare. On le rencontre surtout dans le sud de la région où il fréquente certains champs humides, mais sans être fidèle aux sites de nidification.
  • Troglodyte des marais : Nicheur migrateur rare. On le rencontre surtout dans le sud de la région dans les marais à quenouilles d’assez grande superficie. Il est plus fréquent dans les marais le long de la rivière des Outaouais en aval de Gatineau.
  • Roitelet à couronne dorée : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région mais est moins commun au sud. Il fréquente surtout les forêts de résineux matures, mais peut aussi se trouver dans des peuplements mixtes.
  • Roitelet à couronne rubis : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région mais est moins commun au sud. Il fréquente les forêts de résineux et mixtes. Il est cependant plus généraliste quant au choix de ses habitats que le Roitelet à couronne dorée.
  • Merlebleu de l’Est : Nicheur migrateur peu commun. Il est réparti dans toute la région mais est plus commun dans la moitié sud. On le rencontre surtout en milieu agricole où il utilise les nichoirs artificiels, mais aussi en forêt dans un lieu ouvert comme un marais où il y a des chicots pour nicher dans des  cavités.
  • Grive fauve : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente les forêts de feuillus matures ainsi que les jeunes forêts humides comportant un sous-étage dense.
  • Grive à dos olive : Nicheur migrateur commun. Elle est surtout présente dans la moitié nord de la région. Elle fréquente les forêts conifériennes jeunes ou matures.
  • Grive solitaire : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente une variété de milieux forestiers.
  • Grive des bois : Nicheur migrateur peu commun. Elle se rencontre dans la moitié sud de la région. Elle fréquente les forêts de feuillus et mixtes matures. 
  • Merle d’Amérique : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente une variété de milieux ouverts en milieux forestier et agricole. Il est fréquent en milieu urbain sur les pelouses.
  • Moqueur chat : Nicheur migrateur commun. Réparti surtout dans la moitié sud de la région, plus rare au nord. Il fréquente les friches, les lisières de boisées en milieux agricole et urbain où il y a de la végétation buissonnante touffue.
  • Moqueur roux : Nicheur migrateur peu commun. Il est réparti dans la moitié sud de la région. On le rencontre surtout en milieu agricole en bordure de boisés et où il y a des buissons denses et des friches.
  • Étourneau sansonnet : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans la moitié sud de la région, rare au nord. Il évite le milieu forestier et se rencontre surtout en milieux agricole et urbain où il utilise souvent des infrastructures pour nicher. Il utilise aussi des cavités dans les arbres.
  • Jaseur d’Amérique : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente le milieu forestier mais c’est surtout en milieux agricole et urbain qu’on le rencontre près des boisés et dans les parcs.
  • Moineau domestique : Nicheur résident peu commun. Il se rencontre dans la moitié sud de la région. Il évite le milieu forestier. Il fréquente les milieux agricole et urbain autour des fermes et près des lieux habités. Ses effectifs sont en diminution depuis le 1er atlas.
  • Gros-bec errant : Nicheur résident rare et dont la présence est imprévisible car liée à l’abondance de la Tordeuse des bourgeons de l’épinette. Réparti dans toute la région mais plus fréquent au nord. Il fréquente surtout le milieu forestier mixte et coniférien.
  • Roselin familier : Nicheur migrateur peu commun. Se rencontre surtout au sud de la région, rare jusqu’à Mont-Laurier. Il fréquente les zones habitées et est plus commun en milieu urbain où il y a des haies de cèdre et des arbustes ornementaux.
  • Roselin pourpré : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente surtout le milieu forestier coniférien et mixte mais aussi les milieux agroforestier et urbain dans les boisés et aux mangeoires.
  • Bec-croisé des sapins : Nicheur résident rare et dont la présence est imprévisible car liée à l’abondance des cônes (peut nicher toute l’année). Il est réparti dans toute la région et fréquente les forêts de conifères et les plantations de résineux.
  • Bec-croisé bifascié : Nicheur résident rare et dont la présence est imprévisible car liée à l’abondance des cônes (peut nicher toute l’année). Il est réparti dans toute la région mais est plus fréquent au nord. Il fréquente les forêts de résineux.
  • Tarin des pins : Nicheur migrateur peu commun et dont la présence est imprévisible. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente les forêts de résineux matures.
  • Chardonneret jaune : Nicheur migrateur commun. Il fréquente divers types d’habitats en milieux agricole et urbain où il y a suffisamment d’arbustes et de bosquets. Il est toutefois rare en forêt.
  • Tohi à flancs roux : Nicheur migrateur rare. Il se rencontre surtout dans le sud de la région. Il fréquente une variété de milieux buissonneux et denses, les lisières des forêts, les pinèdes et les cédrières au stade arbustif.
  • Bruant familier : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région. Il se rencontre dans une variété de milieux ouverts avec suffisamment de buissons ou de bosquets, les parcs urbains et les milieux résidentiels où il y a assez de végétation.
  • Bruant des plaines : Nicheur migrateur rare. Il se rencontre surtout dans la moitié sud de la région. Il fréquente les milieux ouverts comme les champs abandonnés et les friches avec des éclaircies ou dans les jeunes plantations de conifères.
  • Bruant des champs : Nicheur migrateur peu commun. Il se rencontre surtout dans le sud de la région. Il fréquente les milieux semi-ouverts buissonneux, les terrains en repousse comprenant du genévrier ainsi que les jeunes plantations de pins.
  • Bruant vespéral : Nicheur migrateur peu commun. Réparti dans la moitié sud de la région mais plus fréquent au sud dans le comté de Pontiac, dans un petit nombre de sites. Il fréquente le milieu agricole dans différents types de cultures et préfère les sols secs.
  • Bruant des prés : Nicheur migrateur commun. Réparti dans la moitié sud de la région, rare au nord. Il fréquente le milieu agricole dans les champs de foin, aussi d’autres milieux ouverts.
  • Bruant sauterelle : Nicheur migrateur peu commun. Il se rencontre principalement au sud dans le comté de Pontiac, dans un petit nombre de sites. Il fréquente le milieu agricole dans des champs plutôt secs comprenant des molènes. Il évite les champs où la végétation est trop dense.
  • Bruant chanteur : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente divers habitats ouverts et broussailleux en milieux agricole, forestier et urbain.
  • Bruant de Lincoln : Nicheur migrateur peu commun, plus fréquent au nord de la région. Il fréquente les parterres de coupes forestières et les jeunes forêts de résineux.
  • Bruant des marais : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région dans les marais à quenouilles.
  • Bruant à gorge blanche : Nicheur migrateur commun. Réparti dans toute la région. C’est une espèce forestière des peuplements mixtes et de résineux surtout. Il préfère les forêts en régénération.
  • Junco ardoisé : Nicheur migrateur commun surtout au nord de la région mais moins fréquent vers le sud. Il fréquente les forêts de résineux, jeunes ou matures. Niche sur l’escarpement d’Eardley au sud.
  • Goglu des prés : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans la moitié sud de la région. Il fréquente les champs de foin en milieu agricole. Sturnelle des prés : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans la moitié sud de la région en milieu agricole où elle fréquente les champs de foin et les pâturages.
  • Oriole de Baltimore : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans la moitié sud de la région. Il fréquente les boisés de feuillus où il y a des éclaircies et des zones riveraines que ce soit en milieu agricole ou urbain.
  • Carouge à épaulettes : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente les marais à quenouilles, les champs cultivés et les terrains humides, que ce soit en milieu agricole ou urbain.
  • Vacher à tête brune : Nicheur migrateur peu commun. Parasite les nids d’autres espèces, donc nidification difficile à confirmer. Il est réparti dans la moitié sud de la région en milieu agricole où il fréquente les pâturages, la lisière des boisés, des milieux ouverts et buissonneux.
  • Quiscale rouilleux : Nicheur migrateur peu commun. Il se rencontre surtout au nord de la région dans les marais et les étangs en milieu forestier.
  • Quiscale bronzé : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région. Il fréquente surtout les milieux agricole et urbain dans les endroits buissonneux et près des cours d’eau ainsi que les terrains humides.
  • Paruline couronnée : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente les forêts décidues matures où les sous-bois dégagés comportent une épaisse litière de feuilles mortes.
  • Paruline hochequeue : Nicheur migrateur rare. Elle se rencontre principalement au sud de la région dans le parc de la Gatineau. Elle fréquente les forêts matures mixtes ou feuillues près des ruisseaux où l’eau est claire et fraîche.
  • Paruline des ruisseaux : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente les forêts décidues, mixtes ou conifériennes en bordure d’un cours d’eau.
  • Paruline à ailes dorées : Nicheur migrateur rare. Elle se rencontre au sud de la région. Elle fréquente les milieux en régénération et les massifs buissonneux en lisière des forêts, aussi les aulnaies en milieu humide.
  • Paruline noir et blanc : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente les forêts décidues jeunes ou matures, aussi les peuplements mixtes et conifériens où le sol est humide.
  • Paruline obscure : Nicheur migrateur peu commun. Elle est répartie surtout dans le nord de la région. La présence de cette espèce boréale est entre autres associée aux secteurs où sévit la Tordeuse des bourgeons de l’épinette. Elle fréquente les jeunes forêts ou en régénération résineux ou mixte où elle s’associe aux fourrés d’arbustes tels que des aulnes ou des saules.
  • Paruline à joues grises : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente tous les jeunes peuplements forestiers ouverts et avec un sous-bois arbustif.
  • Paruline triste : Nicheur migrateur peu commun. Répartie dans toute la région. Elle fréquente les jeunes boisés en repousse avec strate arbustive dense.
  • Paruline masquée : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente les milieux humides près d’un cours d’eau tels que les marais, les tourbières et les champs humides où il y a suffisamment de végétation arbustive.
  • Paruline flamboyante : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région. Elle fréquente les jeunes forêts mixtes et décidues en milieux forestier et agro-forestier, et les parcs boisés en milieu urbain.
  • Paruline tigrée : Nicheur migrateur rare. Elle est répartie dans toute la région, mais est plus fréquente au nord. Elle fréquente les forêts de résineux et mixte matures et est plus commune dans les forêts touchées par les épidémies de la Tordeuse des bourgeons de l’épinette.
  • Paruline azurée : Nicheur migrateur rare. Elle se rencontre dans le sud de la région. Elle fréquente la canopée des forêts de feuillus mature qui comportent du Chêne blanc et du Caryer cordiforme. Elle nichait entre autres dans le parc de la Gatineau, mais n’y a pas été confirmée nicheuse récemment.
  • Paruline à collier : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région, mais est plus fréquente au nord dans les forêts conifériennes et mixtes matures où elle peut trouver du lichen épiphyte pour construire son nid.
  • Paruline à tête cendrée : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région dans les jeunes forêts mixtes et conifériennes.
  • Paruline à poitrine baie : Nicheur migrateur rare, plus fréquente au nord de la région dans les peuplements matures d’épinettes et de sapins. Elle se rencontre plus communément là où il y a des épidémies de la Tordeuse des bourgeons de l’épinette.
  • Paruline à gorge orangée : Nicheur migrateur commun réparti dans toute la région dans les forêts mixtes matures où elle exploite les ressources alimentaires dans le haut des arbres.
  • Paruline jaune : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région mais moins fréquente au nord. Elle fréquente les milieux buissonneux denses et humides, plus en milieu agricole qu’en milieu forestier.
  • Paruline à flancs marron : Nicheur migrateur commun. Répartie dans toute la région dans les jeunes boisés mixte ou feuillus et les forêts en régénération.
  • Paruline bleue : Nicheur migrateur commun. Répartie dans toute la région dans les forêts matures feuillues ou mixtes avec des strates arbustives.
  • Paruline des pins : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région mais est plus commune au sud dans les pinèdes et les boisés mixtes matures comportant des gros Pins blancs.
  • Paruline à croupion jaune : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région dans les forêts de résineux et mixtes matures.
  • Paruline à gorge noire : Nicheur migrateur commun. Elle est répartie dans toute la région dans les forêts feuillues, mixtes et conifériennes matures.
  • Paruline du Canada : Nicheur migrateur peu commun. Elle est répartie dans toute la région dans les sous-bois touffus de divers types, notamment celles qui sont riveraines et mixtes.
  • Paruline à calotte noire : Nicheur migrateur rare. Elle se rencontre au nord de la région dans les milieux buissonneux près des zones humides. Piranga écarlate : Nicheur migrateur peu commun. Il est réparti dans toute la région mais est plus commun au sud dans les forêts décidues et mixtes matures.
  • Cardinal rouge : Nicheur résident commun. Il se rencontre surtout au sud de la région dans les zones habitées où il y a suffisamment de bosquets, d’arbustes et de haies de cèdre touffues. Il est fréquent en milieu urbain.
  • Cardinal à poitrine rose : Nicheur migrateur commun. Il est réparti dans toute la région mais est plus commun au sud en forêts décidues et mixtes, ainsi que dans les lisières de boisés et les parcs boisés en milieu urbain.
  • Passerin indigo : nicheur migrateur peu commun. Il fréquente surtout la moitié sud et le sud de la région en lisière des forêts et des boisés décidus matures.

Espèces qui ont déjà niché dans la région et nicheurs probables : 10 espèces

  • Harle huppé : Migrateur de passage, nicheur probable dans le cours supérieur de l’Outaouais
  • Perdrix grise : Autrefois nicheur résident commun dans le sud de la région en milieu agricole, aujourd’hui extirpée.
  • Hibou des marais : Migrateur de passage, mais qui nichait autrefois en petits nombres dans la région en milieu ouvert.
  • Pie-grièche migratrice : Nicheur migrateur rare. La dernière mention de nidification confirmée remonte à 2010 à Quyon, soit la dernière depuis 1995 alors que c’était un nicheur fréquent en milieu agricole jusque dans les années 1980. À noter qu’un couple a fait une tentative infructueuse de nidification à Bristol en 2019.
  • Alouette hausse-col : Migrateur de passage. Elle a déjà niché dans la région en milieu agricole, notamment à Luskville et à Plaisance.
  • Troglodyte de Caroline : Nicheur résident rare, présence au sud en été dans les parcs urbains mais des preuves de nidification restent à venir.
  • Gobemoucheron gris-bleu : Nicheur migrateur rare. Très localisé au sud de la région dans les boisés décidus matures. Il a déjà niché à Aylmer et au lac Leamy.
  • Grive de Bicknell : Elle a niché jusque dans les années 1980 au sommet du mont Sir Wilfrid. Ce mont étant maintenant moins accessible, peu d’ornithologues y ont fait des observations. Elle fréquente les sapinières denses et rabougries des hauts sommets.
  • Moqueur polyglotte : Nicheur migrateur rare. Très localisé et imprévisible dans l’ensemble de la région dans les zones habitées comportant suffisamment d’arbustes et de bosquets.
  • Paruline à couronne rousse : Migrateur de passage, nicheur migrateur probable mais rare. Plutôt localisée dans le nord de la région, elle fréquente les tourbières où poussent de jeunes résineux et les jeunes forêts de résineux en régénération. 
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