Avicourse automnement intéressante: cinquième semaine

[claudemu]

C'est en temps réel que la grande saga de nos avicoureurs se poursuit. Voyons les nouvelles pages du feuilleton littéraviaire qui s'écrit sous nos yeux, par ceux qui élargissent leurs univers visuel (et notre imaginaire) au moyen de télescopes et jumelles.

Du côté des novices, Rachel et Michel ont inscrit un cumulatif de 24 espèces...ont-ils enfin vaincu le syndrome de la page blanche ?

Chez les plus expérimentés, signalons Philippe qui a su diversifier ses parcours d'explorations et nous propose je crois une solide histoire de 69 espèces à date. Le récit de Thérèse et Félix est tout aussi palpitant, bardé de suffisamment de rebondissements pour clore ce chapitre avec 79 espèces. Notons qu'ils sont les seuls à avoir relaté une rencontre avec l'oriole et les deuxième seulement à parler du Tyran huppé dans leurs notes.

Du côté des observateurs qui possédaient déjà leurs lettres de noblesse en loisir ornithologique, Daniel Toussaint a consacré un peu de temps à l'écriture pour fermer la semaine à 62 espèces. Jean-Serge a continué de fouiller les tréfonds de son territoire contextuel et dès lors ce questionnement intérieur enrichit son roman personnel de 76 personnages. Christine compte 79 espèces dans sa bibliothèque, dont l'Autour des palombes (!), le même destin attendait Daniel Perrier dans ses terres nordiques avec ses 79 espèces, dont la Chouette rayée le 7 octobre. Christian s'est jeté fiévreusement dans une recherche exploratoire qui l'a porté à 85 espèces, dont l'Oie des neiges et l'Autour des palombes. Edgar est notre Victor Hugo; il écrit un volumineux roman, qui compte maintenant 107 pages. Il a profité entre autre d'une actualité inspirante en se rendant dans un lieu momentanément très privilégié (Parc du Lac Beauchamp), où la Grive à joues grises et le Solitaire de Townsend faisaient la une de tous les rapports.

Quelques personnages qui sont entrés en scène cette semaine ont inspiré nos observateurs: Grive solitaire (plus abondante), Canard d'Amérique, Bruant de Lincoln, Tarin des pins....Quant à la Grive à joues grises, est-ce le présage d'un passage automnal en marche ? Un passage qui sera certes léger, diffus, poétique à souhait, auquel rêvent tout de même nos promeneurs solitaires avides d'absolu.

Claude Martineau, coordonnateur et fidèle lecteur de vos comptes-rendus.

[jeanmarcey]

Bravo à toutes et tous, ainsi qu'au rédacteur pour sa plume et ses envols littéraires !