Club des ornithologues de l'Outaouais

Il me semble bien voir la tache blanche à l'aile, typique de la Paruline bleue.

Le jeune G. bourgmestre aurait un bec nettement bicolore (bec clair avec bout noir bien distinct et contrasté). De plus, la photo de l'oiseau posé montre ici d'autres caractères typiques du G. arctique : • bec pas particulièrement fort; • allure générale effilée, avec les ailes qui dépassent netteme...

On pourrait voir une analogie avec certains plumages de la Paruline des prés, mais l'épaulette blanche indique que c'est une P. tigrée.

La possibilité d’un hybride n’est peut-être pas complètement éliminée, mais l’hypothèse d’un simple défaut de pigmentation est beaucoup plus plausible ici. Dans le présent cas, l’eumélanine (pigment noir ou gris selon sa densité) est remplacée par la phéomélanine (pigment brun) par endroits dans la ...

Tout bon.

Ces marques sont des restants du plumage juvénile, un plumage de très courte durée qui disparait très rapidement,
et qu'on ne voit donc essentiellement que sur les lieux de nidification.
Voir par exemple https://macaulaylibrary.org/asset/365588551

Pour ma part, je vois sur la poitrine les belles bandes rousses transversales d'un adulte.
La 2e photo montre une épaulette rousse bien définie, ainsi que des secondaires zébrées de noir et blanc.
Tout ça ne permet qu'une seule conclusion : adulte de B. à épaulettes.

Exact

Le rapace est un épervier, certainement un É. de Cooper de par sa calotte noirâtre et son bec massif.

Pour ce qui est de la proie, elle semble avoir été entamée.
La tête, et la taille relative, pointeraient vers un Pic chevelu, mais apparemment pas la queue.
Ça reste quand même une possibilité.

Je ne vois pas comment on peut même soulever l'hypothèse d'une Paruline jaune.

Les rayures de la poitrine sont noires (pas rouges). On voit bien l'aile grise avec barre blanche.
Et le dessous de la queue n'est pas jaune.

Parfaite Paruline des pins.