Liste annotée - Les oiseaux migrateurs en Outaouais
Club des ornithologues de l’Outaouais Avril 2021
Sommaire
- Introduction
- Présentation des oiseaux migrateurs
- Les nageurs
- Les limicoles
- Les laridés
- Les passereaux
- Les migrateurs exceptionnels ou visiteurs
- Liste alphabétique
Il est possible de télécharger la version PDF de la liste annotée. La version PDF est la version officielle. La version HTML ci-dessous est publiée pour en faciliter la consultation en ligne. En cas de divergence entre les deux versions, c'est la version PDF qui prime.
Introduction
Dans le cadre du loisir ornithologique, l’interprétation de la nature est un domaine complémentaire pour faire valoir et apprécier le milieu naturel (voir aussi l’article « Les oiseaux migrateurs en Outaouais » dans L’Ornitaouais de mars 2021 p.24). La Journée mondiale des oiseaux migrateurs est aussi une occasion pour faire connaître l’avifaune de la région.
Cette liste annotée des oiseaux migrateurs observés en Outaouais constitue en grande partie un résumé de la chronique des observations régionales des oiseaux, publiée dans la revue L’Ornitaouais par le Club des ornithologues de l’Outaouais. Elle est basée sur les informations du printemps (mars, avril et mai), de l’été (juin et juillet) et de l’automne (août, septembre, octobre et novembre) de 2016 à 2020, soit sur une période de 5 ans. Ce n’est pas un ouvrage exhaustif, mais il donne un bon aperçu de la distribution des oiseaux migrateurs dans la région.
Je tiens à remercier ceux et celles qui ont fait connaître leurs observations. Merci aussi à Daniel Toussaint, Daniel St-Hilaire et Rodolphe Dubois pour avoir révisé le document.
Martin Aubé
Présentation des oiseaux migrateurs.
Les oiseaux migrateurs sont présentés par principales familles. Pour chacune, un texte introductif en donne une vue d’ensemble.
La liste annotée qui suit traite principalement des migrateurs de passage, soit ceux qui se rencontrent annuellement, et seulement lors de la migration. Au total, 56 espèces d’oiseaux migrateurs qui se rencontrent annuellement dans la région sont incluses dans l’analyse. On présente séparément les espèces qui se sont rencontrées durant la migration de façon irrégulière ou exceptionnelle, soit 38 espèces supplémentaires.
On donne pour chaque espèce son statut (un énoncé qui résume la nature de sa présence) et un indice d’abondance saisonnière, soit commun (rencontré souvent dans son habitat), peu commun (rencontré parfois dans son habitat), rare (rencontré très peu souvent dans son habitat), ou inusité (habituellement pas rencontré). On présente un aperçu du séjour dans la région, les mentions les plus importantes par sites ou localités, et toute autre information pertinente.
Les nageurs
On pourrait croire que la débâcle de la rivière des Outaouais le printemps est propice à l’arrivée des oiseaux aquatiques comme les canards et les grèbes. C’est vrai pour la plupart des espèces. Quand certaines baies commencent à se dégager, de même que des parcelles de champs dès la fin mars ou le début d’avril, des canards barboteurs et des bernaches viennent se nourrir de végétation. Dès que les lacs se libèrent des glaces peut apparaître un couple de harles. Certains canards plongeurs peuvent être observés en migration jusqu’en mai étant donné que la débâcle se fait plus tardive plus loin au nord. Après la nidification, quand les jeunes peuvent voler, la plupart des canards deviennent grégaires. Plusieurs barboteurs se rencontrent en septembre et octobre dans les milieux humides en bordure de la rivière des Outaouais entre Plaisance et Gatineau. Les canards plongeurs vont faire leur halte migratoire dès la mi-octobre. Des centaines et des centaines de fuligules et de garrots se rassemblent alors, formant des radeaux sur la rivière des Outaouais avant de se disperser et de quitter la région en novembre. Quelques retardataires se rencontrent jusqu’en décembre. Voici les nageurs qui se rencontrent surtout durant leur migration :
22 espèces (20 migrateurs de passage, 2 nicheurs migrateurs)
- Oie rieuse
- Migrateur de passage. Inusité le printemps et irrégulier. Deux mentions, dont 3 oiseaux à Deschênes du 7 au 11 mars 2018. Rare en automne et possiblement régulier : 4 oiseaux à Sheenboro (Pontiac) est un record saisonnier.
- Oie des neiges
- Migrateur de passage. Peu commun le printemps, présences dès le début d’avril. Répandu dans la région mais s’observe surtout le long de la rivière des Outaouais. Parfois nombreux dès la mi-avril : 15 000 oiseaux à la baie Pumpkinseed (Grenville-sur-la-Rouge) le 14 avril 2018. Se tient aussi parmi les Bernaches du Canada dans les champs en milieu agricole. Peu commun en automne et moins nombreux qu’au printemps. Passe de septembre à novembre. 600 oiseaux à la baie Pumpkinseed le 28 octobre 2017. Observation d’un hybride Oie des neiges X Bernache du Canada à Gatineau le 17 octobre 2020.
- Bernache de Hutchins
- Migrateur de passage. Peu commun et hâtif le printemps et possiblement régulier. Se trouve parfois parmi les Bernaches du Canada dans les champs, mais en petit nombre. 11 oiseaux le 24 mars 2019 à Deschênes (Aylmer). Très peu nombreux en automne, observé à 6 endroits en 2019, dont 6 oiseaux à Lac des Écorces le 6 octobre.
- Bernache cravant
- Migrateur de passage. Peu commun mais plus fréquent le printemps et plutôt tardif; observé surtout en voiliers d’une centaine ou plus en mai. 450 oiseaux à Davidson le 25 mai 2018. Peu commun en automne. Passe dès octobre : 300 oiseaux le 24 octobre 2020 à Aylmer.
- Cygne siffleur
- Migrateur de passage. Inusité et irrégulier le printemps. Une mention : 2 oiseaux à l’Isle-aux-Allumettes du 20 avril au 8 mai 2017. Très rare en automne.
- Canard siffleur
- Migrateur de passage. Inusité le printemps mais observé du 20 avril au 17 mai, habituellement un seul oiseau parmi les autres canards barboteurs; observé surtout à Plaisance. Inusité en automne mais toutefois souvent présent à la baie Noire à Plaisance. Observé du 4 septembre au 3 novembre. Jusqu’à 3 oiseaux ensemble.
- Canard d’Amérique Nicheur migrateur. Commun le printemps dans les marais et les champs entre Masson et Plaisance, sans rassemblement particulièrement nombreux. Commun en automne avec des rassemblements particulièrement à la baie Noire (Plaisance) en octobre : 1150 oiseaux le 28 octobre 2018.
- Fuligule à dos blanc
- Migrateur de passage. Rare le printemps et hâtif. Présences dès la mi-mars. Observé la plupart du temps seul, habituellement à la rivière des Outaouais. 7 oiseaux à Deschênes le 14 mars 2016 est notable. Rare l’automne, présent de septembre à novembre.
- Fuligule à tête rouge
- Migrateur de passage. Peu commun et peu nombreux le printemps, hâtif avec des présences dès la fin mars à Aylmer. Observé à 12 endroits au printemps 2018, dont jusqu’à 10 oiseaux à Calumet le 23 avril. Rare en automne, observé dès octobre en très petit nombre; observé à 7 endroits en 2020. 7 oiseaux au lac des Écorces le 16 octobre 2017 est notable.
- Fuligule à collier
- Nicheur migrateur. Commun le printemps, parfois en groupes nombreux. 870 oiseaux le 26 avril 2016 à Kiamika. Commun en automne, s’observe en radeaux de quelques centaines parmi les garrots et les autres fuligules lors de la halte migratoire en octobre le long de la rivière des Outaouais. 800 oiseaux le 28 octobre 2017 à la baie Noire (Plaisance).
- Fuligule milouinan
- Migrateur de passage. Peu commun le printemps et plutôt tardif. Observé surtout le long de la rivière des Outaouais, mais moins nombreux qu’en automne. 28 oiseaux au lac des Écorces le 8 mai 2016. Commun en automne, se voit en radeaux parmi les garrots et les autres fuligules à la rivière des Outaouais, surtout à partir de la mi-octobre. 200 oiseaux à Masson le 19 octobre 2017.
- Petit Fuligule
- Migrateur de passage. Commun et parfois tardif à la rivière des Outaouais, 375 oiseaux à Masson le 30 avril 2017. Présent jusqu’au 25 mai à Hull en 2020. Commun en automne et plus nombreux qu’au printemps. Se rassemble dès la mi-octobre sur la rivière des Outaouais et se tient par centaines en radeaux parmi les garrots et autres fuligules. 400 oiseaux à Masson le 3 novembre 2017. Un oiseau à Hull le 14 août 2020 était exceptionnellement hâtif.
- Macreuse à front blanc
- Migrateur de passage. Rare au printemps mais probablement régulier à la rivière des Outaouais. Tardif, observé en très petit nombre. 3 oiseaux à Aylmer le 16 mai 2020. Rare en automne mais un peu plus nombreux qu’au printemps. 175 oiseaux à Aylmer le 14 octobre 2016 est un nombre record pour une localité de la région.
- Macreuse à ailes blanches
- Migrateur de passage. Peu commun au printemps, tardif, passe surtout en mai à la rivière des Outaouais. 35 oiseaux aux marais aux Laîches à Gatineau le 24 mai 2016. Peu commun en automne, observé en octobre et novembre. 2 oiseaux à Kiamika le 20 octobre 2019.
- Macreuse à bec jaune
- Migrateur de passage. Rare au printemps, possiblement régulier, observé en très petit nombre de la mi-avril jusqu’en mai, habituellement à la rivière des Outaouais : 2 oiseaux le 14 avril 2016 à Aylmer. Rare en automne mais plus nombreux et plus fréquent qu’au printemps. 100 oiseaux à Aylmer le 18 octobre 2019 est notable. Aussi 150 oiseaux à Mont-Laurier le 22 octobre 2016.
- Harelde kakawi
- Migrateur de passage. Peu commun au printemps, hâtif et observé jusqu’en mai en petit nombre. 39 oiseaux au lac des Écorces le 19 mai 2017. Peu commun, observé d’octobre à décembre surtout à la rivière des Outaouais. 150 oiseaux à Plaisance le 7 octobre 2016 est notable.
- Petit Garrot
- Migrateur de passage. Commun et hâtif le printemps sur la rivière des Outaouais. Pas très nombreux; 65 oiseaux à Calumet le 24 avril 2018 est notable. Commun mais pas trop nombreux en automne, tardif parfois jusqu’en décembre. 65 oiseaux à Aylmer le 6 novembre 2019.
- Harle huppé
- Migrateur de passage. Nicheur rare dans le nord de la région. Peu commun et pas tellement nombreux le printemps, hâtif et présent jusqu’en mai. 39 oiseaux à Lac des Écorces le 23 mai 2017 est notable. Observé aussi le long de la rivière des Outaouais. Peu commun en automne mais plus fréquent, spécialement en novembre. 14 oiseaux à Aylmer le 22 octobre 2019.
- Érismature rousse
- Migrateur de passage. Inusité mais possiblement régulier le printemps. Une à deux mentions mais aucune en 2018. Habituellement observé seul. Observations : au pont Pilote (en 2020), à Aylmer (en 2019 et en 2016) et à la baie Lochaber en 2017 et en 2016 avec 3 oiseaux. Plus commune du côté ontarien.
- Plongeon catmarin
- Migrateur de passage. Inusité et irrégulier le printemps. Une mention : 1 oiseau du 13 au 20 mai 2017 à Deschênes (Aylmer). Rare en automne mais régulier le long de la rivière des Outaouais. Observé habituellement seul. 2 oiseaux à Deschênes du 15 octobre au 25 novembre 2017.
- Grèbe esclavon
- Migrateur de passage. Peu commun le printemps et l’automne et pas nombreux. Parfois hâtif dès mars et présent jusqu’en mai. 18 oiseaux à Deschênes (Aylmer) le 6 mai 2018 est notable. Se rencontre le long de la rivière des Outaouais. Observation à Chute Ste-Philippe. 17 oiseaux à la Baie Fraser (Aylmer) le 16 octobre 2020.
- Grèbe jougris
- Migrateur de passage. Peu commun le printemps et l’automne et pas nombreux. Observé plutôt en mai le printemps. 36 oiseaux à Deschênes (Aylmer) le 6 mai 2017 est notable. Observé surtout le long de la rivière des Outaouais, mais observations plus au nord dans la région. 13 oiseaux au lac des Écorces le 4 novembre 2016.
Les limicoles
Les oiseaux de rivage sont de grands migrateurs. Un Bécasseau maubèche bagué en Amérique du Sud fut retrouvé sur la Côte Nord au Québec. Dans l’Outaouais, on note le passage régulier de nombreuses espèces nordiques le printemps et l’automne. Au printemps, quelques-uns se présentent en avril mais la plupart arrivent en mai. Ils sont toutefois moins nombreux qu’en automne, mais peuvent être observés sur la végétation flottante dans les marais entre Gatineau et Plaisance, entre autres. Les grands champs inondés leur offrent aussi un habitat propice pour se nourrir durant leur court séjour. Les berges vaseuses sont plus exposées autour de certains lacs, marais et rivières en automne, rendant la présence de limicoles plus forte dès le mois d’août. Le parc Brébeuf dans le secteur Hull est un site propice pour les observer. Il faut aussi mentionner que le réservoir Baskatong recèle des habitats riches et productifs pour l’alimentation des oiseaux de rivage au cours de leur migration. C’est d’ailleurs l’endroit où ils sont le plus abondants dans la région. Leur présence en un lieu donné est liée étroitement à l’exposition de vastes battures, donc au niveau des eaux.
Donc voici les petits échassiers qui se rencontrent seulement au cours de leur migration :
Espèces (17 migrateurs de passage)
Les laridés
La migration des goélands s’effectue tôt, dès la fin de l’hiver. Dès la fin février et le début mars, quelques centaines de Goélands à bec cerclé et de Goélands argentés ainsi que d’autres espèces de goélands moins nombreuses viennent au bord des glaces au parc Moussette dans le secteur Hull et à Deschênes dans le secteur Aylmer, à la rivière des Outaouais, pour y passer la nuit. On trouve habituellement parmi eux quelques goélands nordiques et le Goéland marin. Plus tard en saison, alors que le Goéland à bec cerclé a déjà commencé à nicher, la Mouette de Bonaparte et la Sterne pierregarin sont de passage dans ces secteurs au mois de mai. C’est dès le mois d’août que débute la migration d’automne chez les Laridés alors que plusieurs Mouettes de Bonaparte et des sternes volent ensemble au bas des rapides Deschênes. Les goélands sont plus nombreux en automne. Ils font une halte migratoire parfois spectaculaire aux rapides Deschênes en octobre où des milliers d’individus se rassemblent parmi d’autres oiseaux aquatiques, tels que de nombreux cormorans. Dès novembre quelques goélands nordiques se rencontrent parmi les autres encore présents. Voici les Laridés qui se rencontrent dans la région surtout durant leur migration :
8 espèces (5 migrateurs de passage, 1 nicheur migrateur, 2 migrateurs hivernants)
Les passereaux
Les passereaux commencent leur migration vers la mi-mars, moment où les Carouges à épaulettes les Bruants chanteurs deviennent de plus en plus nombreux. Les oiseaux comme les juncos et les jaseurs chantent de plus en plus ; les chardonnerets se parent de leur plumage nuptial. Les tarins et les sizerins sont souvent observés en groupes agités qui remontent vers le nord. De nouvelles espèces arrivent en avril comme le Moucherolle phébi et la Grive solitaire. La migration des passereaux connaît son apogée au mois de mai avec l’arrivée des parulines. Les oiseaux s’installent à leur lieu de nidification dès leur arrivée. Les mâles chantent alors dans un territoire défini en attendant les femelles. D’ailleurs, ce sont habituellement les mâles qui arrivent en premier. La migration d’automne se caractérise chez certaines espèces par le grégarisme, comme chez le Carouge à épaulettes, le Goglu des prés et le Merle d’Amérique. En migration certaines espèces se mêlent dans des groupes de même famille durant leurs déplacements, comme chez les parulines ou les bruants. Parmi la centaine d’espèces de passereaux nicheurs de la région, 80 % sont migrateurs. Toutefois, certaines espèces se rencontrent dans la région presque seulement durant leur migration; ce sont celles présentées ici :
Espèces (9 migrateurs de passage)
Les migrateurs exceptionnels ou visiteurs
(39 espèces + 1 hybride). Rappel : ces informations proviennent des observations rapportées entre 2016 et 2020 inclusivement. Le chiffre entre parenthèses correspond au nombre d’oiseaux.
Index alphabétique
- Alouette hausse-col
- Avocette d’Amérique
- Barge hudsonienne
- Barge marbrée
- Bécasseau à croupion blanc
- Bécasseau à échasses
- Bécasseau à poitrine cendrée
- Bécasseau de Baird
- Bécasseau maubèche
- Bécasseau minuscule
- Bécasseau roussâtre
- Bécasseau sanderling
- Bécasseau semipalmé
- Bécasseau variable
- Bécasseau violet
- Bécassin à long bec
- Bécassin roux
- Bernache cravant
- Bernache de Hutchins
- Bernache nonnette
- Bruant à couronne blanche
- Bruant à joues marron
- Bruant de LeConte
- Bruant de Nelson
- Bruant fauve
- Canard d’Amérique
- Canard siffleur
- Carouge à tête jaune
- Cormoran vigua
- Courlis corlieu
- Cygne siffleur
- Cygne trompette
- Eider à tête grise
- Érismature rousse
- Fuligule à collier
- Fuligule à dos blanc
- Fuligule à tête rouge
- Fuligule milouinan
- Garrot d’Islande
- Goéland arctique
- Goéland argenté
- Goéland bourgmestre
- Goéland brun
- Goéland marin
- Grand Chevalier
- Grèbe à cou noir
- Grèbe élégant
- Grèbe esclavon
- Grèbe jougris
- Grive à collier
- Moqueur polyglotte
- Grive à joues grises
- Harelde kakawi
- Harle huppé
- Labbe à longue queue
- Labbe parasite
- Labbe pomarin
- Macreuse à ailes blanches
- Macreuse à bec jaune
- Macreuse à front blanc
- Milan du Mississippi
- Moucherolle à ventre roux
- Mouette de Bonaparte
- Mouette de Franklin
- Mouette de Sabine
- Mouette pygmée
- Oie cendrée x Bernache du Canada
- Oie de la toundra
- Oie de Ross
- Oie des neiges
- Oie rieuse
- Oriole des vergers
- Paruline à gorge grise
- Paruline rayée
- Paruline verdâtre
- Passerin nonpareil
- Pélican d’Amérique
- Petit Chevalier
- Petit Fuligule
- Petit Garrot
- Petit Pingouin
- Piranga vermillon
- Pipit d’Amérique
- Phalarope à bec étroit
- Phalarope à bec large
- Phalarope de Wilson
- Plectrophane lapon
- Plongeon catmarin
- Pluvier argenté
- Pluvier bronzé
- Pluvier semipalmé
- Solitaire de Townsend
- Sterne arctique
- Sterne caspienne
- Sturnelle de l’Ouest
- Tournepierre à collier
- Urubu noir