FAQ (Foire aux questions)
Le COO reçoit de nombreuses questions, tant de ses membres que de la population en général.
Voici les plus fréquentes. Si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez, n'hésitez pas à communiquer avec le COO pour obtenir vos réponses. Un membre du COO se fera un plaisir de répondre à votre requête dès que possible.
De plus, visitez notre page Autres ressources, pour des liens vers de nombreux sites web et autres ressources qui contiennent peut-être des réponses à vos questions.
R: En général, il vaut mieux laisser la nature suivre son cours et laisser les oiseaux se débrouiller eux-mêmes, à moins que ce soit à la suite d'une collision avec un bâtiment. La section FAQ du site Le Nichoir est très détaillée et vous expliquera quoi faire pour chaque situation possible. Vous pouvez les appeler, durant la journée, au 450-458-2809. Le site (en anglais) du Ottawa Valley Wild Bird Care Centre fournit également beaucoup d'information à ce sujet. Si vous désirez l'apporter à un organisme spécialisé, dans la région d'Ottawa, communiquez avec l'organisme Safe Wings (en anglais) au 613-216-8999. Vérifiez également les sites de FLAP Canada,de BirdSafe et UQROP. Il ne sert à rien d'apporter l'oiseau à la SPCA, car celle-ci n'a pas le mandat ni les compétences pour soigner un oiseau blessé ou malade. Rappelez-vous que les parents d'un oisillon tombé vont tout faire pour le nourrir et le protéger. Un oiseau légèrement blessé pourra sans doute continuer à se nourrir. Mythe : un oisillon remis dans son nid sera rejeté par ses parents. Cela n'est pas vrai. Les parents ne vont pas refuser de nourrir leur oisillon touché par un humain, car la plupart des oiseaux n'ont pas le sens de l'odorat. Le COO est inscrit au programme TechnoScience. Nous vous invitons donc à passer par cet organisme pour soumettre votre demande. Merci! R: Normalement, en privilégiant les pantalons et les manches longues, vous êtes relativement bien protégé. Le site eTick fournit plus d'information. R: Le COO n'a pas de programme en tant que tel, mais appuie les initiatives du regroupement Québec Oiseaux à cet égard. Un article dans L'Ornitaouais de mars 2020 en explique les fondements. Il s'agit, en substance, d'appuyer financièrement différents projets qui contribuent à la protection des oiseaux. Les détails en sont décrits sur le site web de QuébecOiseaux. Certaines personnes se demandent si on ne nuit pas aux oiseaux en abattant ces arbres qui sont devenus un endroit de prédilection pour les pics, entre autres. Si on avait permis aux oiseaux de manger l'agrile, est-ce que leur intervention aurait pu permettre de réduire le tort causé par cette bestiole vorace? Ces arbres morts sont aussi devenus pour les ornithologues des perchoirs desquels on peut observer les oiseaux en plein été! Drôle de situation où le malheur des uns fait le 'bonheur' des autres... Réponse : Quand l’arbre est mort, les agriles sont déjà partis. Certains arbres morts qui sont près des chemins sont peut-être abattus, mais il va en rester énormément ailleurs. On en voit beaucoup un peu partout. Complément d'information : l’Ornitaouais de septembre 2017 montre en p. 12 une excellente photo de Grimpereau brun, prise par André Cloutier. En plus de l’oiseau au nid, on peut y voir de nombreuses perforations dans l’écorce environnante, apparemment causées surtout par l’émergence des Agriles du frêne. J’en ai dénombré près de 80 dans la surface photographiée, qui ne représente pourtant que quelques centimètres carrés. C’est dire comment cet insecte destructeur peut être abondant. R: Pas nécessairement. Pour voter aux assemblées et participer à certaines activités, comme l'avicourse, oui il faut être membre du COO. Pour participer à une sortie et voir si vous aimez ça, il n'est pas nécessaire de devenir membre. Consulter notre calendrier des activités. R: Devenir membre permet de participer à toutes les activités du COO, de recevoir le journal L'Ornitaouais, de participer au forum de discussion et d'encourage un organisme dynamique dans la région. Tous les détails pour l'adhésion se trouvent sur la page Devenir membre. R: Tous les membres du COO peuvent participer, même s'ils sont débutants. Ces concours sont, en fait, d'excellentes activités d'apprentissage et de réseautage. Les membres plus expérimentés seront heureux de partager leur connaissance et de profiter de paires d'yeux et d'oreilles additionnelles pour repérer le plus grand nombre d'oiseaux. Consultez la page Avicourse pour connaître les règles et le déroulement. R: Plusieurs options s'offrent à vous : R: Selon une analyse de Martin Aubé Dans la région, l’hivernage des oiseaux aquatiques a lieu surtout à la rivière des Outaouais aux rapides Rémic et Deschênes dans les secteurs Hull et Aylmer, après que les nombreux canards plongeurs rassemblés durant la halte migratoire se soient retirés vers les grands Lacs plus au sud. La dispersion des canards se fais aussi durant l’hiver selon la disponibilité d’eaux libres de glaces sur les principales rivières, où les grands froids forcent les oiseaux à se déplacer vers les zones d’eaux libres de plus grande superficie. Dès décembre quelques retardataires laisseront bientôt la place à un petit effectif de Garrots à œil d’or et quelques Grands Harles. L’avifaune du milieu se ´´fige ´´alors pour ainsi dire, jusqu’en fin février. Le Canard noir et le Canard colvert sont les canards barboteurs les plus nordiques en hiver et s’y trouvent parfois. La diversité varie d’une année à l’autre avec des espèces peu communes ou hivernant certains hivers seulement, comme le Garrot d’Islande, le Petit Garrot ou le Harle huppé. Le Canard arlequin se rencontre aussi certains hivers. Au crépuscule, de deux à trois cent canards locaux et de régions périphériques se rassemblent pour faire un ´´radeau’´ou un dortoir, juste en aval du pont Champlain dans le secteur Hull. Dès le début de février, les Garrots à œil d’or mâle vont parader et quelques espèces, dont la Bernache du Canada, peuvent faire leur retour dès la fin février. Les basses terres des grands Lacs et du St-Laurent constitue aussi une zone d’hivernage importante pour les goélands. À la rivière des Outaouais, les Goélands argenté se groupent, habituellement pour passer la nuit, sur la glaces au bord de l’eau libre. On rencontre souvent parmi eux le Goéland marin et parfois le Goéland bourgmestre et le Goéland arctique. Ces groupements varient d’un hiver à l’autre, où certains hivers peuvent être pauvres en goélands. Le Goéland à bec cerclé, qui niche dans le secteur, se rencontre jusqu’en début décembre. Il peut être de retour dès la fin février pour se grouper avec d’autres goélands sur le bord des glaces, afin de passer la nuit durant la migration, au cours du mois de mars. R: Le territoire couvert par le COO est très vaste et diversifié. En 2008, nous avons publié le Guide des sites d'observation des oiseaux de l'Outaouais, qui présente plus de 48 sites facilement accessibles où il est possible d'observer les nombreuses espèces de la région. Ce guide est en vente dans certaines librairies et magasins spécialisés. Vous pouvez en obtenir une copie en communiquant par courriel à info@coo.qc.ca. Des bénévoles du COO remplissent des mangeoires régulièrement entre octobre et mars à plusieurs endroits sur notre territoire. La section sur nos observations vous donne également une bonne idée des oiseaux que l'on peut observer dans différentes régions du territoire. L'Outaouais a une ZICO (zone importante pour la conservation des oiseaux) dans le secteur Deschênes Enfin, dans eBird, la fonction explore vous permet de voir toutes les observations enregistrées, récemment ou depuis très longtemps, pour un secteur donné. R: Le COO n'offre pas ce service mais sur demande, un appel aux membres peut être fait pour accompagner des visiteurs intéressés à découvrir l'avifaune de la région. Communiquez avec nous au info@coo.qc.ca Par ailleurs, dans la section «Autres ressources», on a identifié quelques sites qui proposent des tours ou de la formation. R: Oui, si vous êtes en mesure de lire la bague (en grossissant une photo par exemple, ou en notant son numéro pendant que vous observez l'oiseau), vous pouvez le signaler en ligne ou par téléphone au 1-800-327-2263. En général, on observe des bagues dans les situations suivantes: R: C'est possible, mais il est également probable qu'il souffre de leucisme. Un article complet sur le sujet est disponible dans Ornithomedia. On y explique la différence entre albinisme, leucisme, mélanisme et autres anomalies ou défauts de pigmentation. On y note qu'un oiseau vraiment albinos devrait avoir les yeux rouge. Si ce n'est pas le cas, on est probablement face à un cas de leucisme. R: Le regroupement Québec Oiseaux propose quelques actions sur son site Web,dont : R: La section Autres ressources regorge d'info utile sur chaque élément ci-dessous, mais en résumé : Sur le terrain, la plupart d'entre nous utilisons : Certains d'entre nous utilisons également un télescope (très utile pour les oiseaux aquatiques) et/ou un appareil photo avec un bon zoom. Plusieurs ont également un compte eBird pour enregistrer, sur leur téléphone, les espèces observées au fur et à mesure de leurs observations. Certains utilisent aussi des applications d'identification de chants d'oiseaux, comme BirdNET ou BirdGenie. À la maison, nous consultons parfois : Un conseil : prenez également du temps pour apprendre à reconnaître les oiseaux à leurs chants et cris. Il existe des CD, des sites web (comme Xenocanto) et la plupart des guides d'identification numériques contiennent aussi les chants et cris de chaque espèce. Sur le terrain, pouvoir identifier un oiseau à son chant est un avantage extraordinaire : ça permet de différencier des espèces visuellement très semblables et ça donne une idée de l'oiseau qu'on cherche à voir; sans compter le plaisir de pouvoir différencier la richesse mélodieuse de chaque chant ! N'oubliez pas, enfin, de vous familiariser avec le code d'éthique de l'observation des oiseaux : les observer ne veut pas dire les déranger ! R: En Outaouais, vous pouvez trouver les guides imprimés à la bibliothèque municipale (mais ce n'est pas une bonne idée de les emporter sur le terrain!), dans plusieurs librairies, dans certains grands magasins et en ligne. Les dépliants plastifiés (de Sibley, par exemple) se trouvent plutôt en ligne. Celui sur les oiseaux de l'Outaouais est disponible au COO; communiquez avec nous au info@coo.qc.ca. Ce sont des dépliants plastifiés à 5, 6 ou 7 panneaux, recto-verso, format poche (8 à 10 cm de large et près de 20 cm de haut). Très pratiques sur le terrain, car légers et facilement consultables, même par temps humide. Ils permettent de trouver très rapidement un oiseau, puisqu'en un coup d’œil La plus grande sélection de jumelles et télescopes se trouve chez Focus Scientific, à Ottawa. Les magasins de plein air et de chasse ont généralement une bonne sélection de jumelles. Enfin, les magasins spécialisés en photo (Vistek et Henry's, à Ottawa) en tiennent également. À Ottawa, on peut mentionner le magasin Wild Bird Unlimited, qui se spécialise en équipement pour nourrir les oiseaux dans sa cour et tient également des guides et des jumelles. À Montréal, on peut signaler Nature-Expert (anciennement le Centre de la faune ailée du Québec) qui se présente comme le spécialiste en jumelles et en produit pour l'ornithologie au Québec. R: Il existe plusieurs sites Web qui présentent les avantages et inconvénients de différentes jumelles (voir la section dédiée à ce sujet dans «Autres ressources»). La paire de jumelles parfaite qui serait idéale pour tous les ornithologues n'existe pas. Il y a trop d'aspects à considérer. Ceci dit, la plupart d'entre nous utilisons des 8x42 ou des 10x50, les plus lumineuses possible. Pour choisir vos jumelles, l'idéal est d'avoir un budget approximatif, puis d'aller dans un magasin qui vous permet d'en essayer plusieurs. Dans le magasin, tentez de cibler un objet, petit, à plus de 10 mètres, à contre-jour (car c'est souvent la réalité sur le terrain quand on regarde un petit oiseau en hauteur, sous des feuilles; ou un rapace haut dans le ciel; ou un canard sur un plan d'eau qui reflète la lumière ). Gardez la pose plusieurs secondes pour voir si vous bougez un peu à cause de leur poids. Ciblez une autre cible, semblable, mais à une autre distance : le focus est-il facile à ajuster ? Refaites l'exercice avec d'autres paires de jumelles de même grossissement. Revenez à la première. Laquelle était la plus lumineuse et contrastée (l'objet semblait «s'éclairer» et on en voyait tous les détails ou, au contraire, était assombri et on n'en voyait pas bien les détails); la plus confortable (poids, contact avec les yeux ou les lunettes, écartement des œilletons, prise en main, facilité de régler le focus) ? Refaites l'exercice avec des jumelles avec un grossissement différent. Comparez. Revenez aux premières. Ensuite, bien sûr, considérez l'étanchéité, l'antibuée, la résistance au choc, la facilité d'enlever et de remettre les couvercles protecteurs, la qualité de la courroie, la garantie, etc. Au moment d'écrire cette réponse (printemps 2020), pour obtenir de simples jumelles lumineuses, bien conçues et qui vous accompagneront longtemps dans toutes sortes de conditions météorologiques, il faut prévoir au moins 300$. Pour des jumelles plus lumineuses et un peu meilleures, envisagez plutôt 400$ et plus. Et pour des jumelles plus haut-de-gamme, on parle de montants encore plus élevés. Détail additionnel : beaucoup d'ornithologues s'équipent d'un harnais pour transporter leurs jumelles, afin d'éviter des douleurs à la nuque provoquées par le poids et la courroie. Une trentaine de dollars que vous ne regretterez pas. Les harnais sont en vente dans les magasins qui vendent des jumelles. Essayez différents modèles pour être certain qu'ils vous font bien. R: La plupart d'entre nous possédons plus d'un guide et utilisons une ou deux applications. C'est à force de les utiliser sur le terrain qu'on finit par en préférez un ou un autre. Les deux guides imprimés les plus populaires semblent être le Sibley et le Peterson, car chacun contient des dessins et des indications qui permettent de bien identifier, et différencier, les espèces. L'application MerlinID et eBird sont également très utilisées. Les guides papier qui présentent des photos des espèces sont en général moins appréciés sur le terrain, car un même oiseau peut avoir plusieurs plumages selon les périodes de l'année, ou en fonction du sexe et de l'âge. Par contre, ces guides peuvent s'avérer utiles pour comparer avec des photos prises sur le terrain. D'autres détails, y inclus sur les application pour téléphones, sont publiés dans «Autres ressources». R: Les oiseaux sont toujours à l'affût d'eau et de nourriture. Si vous voulez juste une mangeoire et des graines pour l'hiver, privilégiez un modèle de mangeoire que vous pouvez facilement remplir et nettoyer, et placez-y des graines de tournesol. Vous ferez le bonheur de nombreux oiseaux (et des écureuils, si vous ne placez pas un système anti-écureuil sous la mangeoire). Vous pouvez ajouter un bloc de suif qui représente une bonne source énergétique pour plusieurs oiseaux. Dès le printemps, vous pouvez également installer un abreuvoir à colibris. Si vous voulez investir davantage, plusieurs livres (comme celui de S. Brûlotte et G. Lacroix : Le grand livre pour attirer les oiseaux chez soi), sites Web et magasins spécialisés offrent de multiples conseils sur l'aménagement paysager, le choix des espèces d'arbres, de buissons et de plantes, le type de mangeoires et d'abreuvoirs, ainsi que la nourriture la plus appréciée des oiseaux. Vous pouvez consulter également: Attention : dans tous les cas, si vous avez de grandes fenêtres, utilisez un système de prévention des collisions pour éviter que vos visiteurs ailés ne se blessent. De simples autocollants peuvent faire l'affaire. R: Vous pouvez consulter les autres sections de notre site à ce sujet, mais une bonne idée est de vous procurer l'affiche oiseaux de mangeoires», produite par Nature-Expert (anciennement le Centre de conservation de la faune ailée). R: Plusieurs solutions s'offrent à vous, basées sur une logique assez simple, résumée comme suit : il ne faut pas que le ciel se reflète sur la vitre, ni que l'oiseau puisse penser que c'est un passage vers un autre endroit. Il faut donc rendre la vitre «visible» pour les oiseaux. Pour des détails et des solutions concrètes, voir la page «Des fenêtres dangereuses» sur le site Go oiseaux. FLAP Canada et BirdSafe diffusent également des informations, en anglais, sur cette question. Question détaillée posée à la fin mai : Depuis plus d’une semaine des Roselins pourprés ont établi leur nid sur notre balcon du boul. de la Gappe, sur une corniche au dessus de la porte. J’en suis très surprise. Ce choix d’endroit ne me semble pas normal mais se voit-il de plus en plus? Aussi depuis trois jours le mâle a quitté le site et a cessé de chanter toute la journée; maintenant c’est elle qui jase beaucoup alors que j’aurais cru qu’elle serait bien discrète. Pourquoi agit-elle ainsi? Réponse : C’est plus typiquement le Roselin familier que le Roselin pourpré qui niche en ville, bien que le Roselin pourpré fréquente certaines banlieues paysagées (son habitat typique de nidification est les forêts de conifères). Cette années, cependant, on a noté un grand nombre de Roselins pourprés chantant à Gatineau en mai, ce qui pourrait laisser croire que plusieurs couples auraient décidé de nicher ici. La femelle du Roselin familier chante souvent, alors que c’est beaucoup moins fréquent chez le Roselin pourpré. Chez ce dernier, les mâles d’un an, qui ressemblent aux femelles, chantent comme les mâles adultes. Le choix d’endroit pour le nid me fait penser davantage à un Roselin familier que pourpré. Vous pouvez comparer les 2 espèces dans les guides d’identification, ou sur le web, par exemple sur le site eBird (Roselin familier : https://ebird.org/qc/species/ houfin / Roselin pourpré: https://ebird.org/qc/species/ purfin/). R: Les chercheurs comparent les sacs fécaux que les oisillons rejettent dans leur nid aux couches jetables de nos bébés. Wikipedia en donne une bonne description : « Le sac fécal est une poche muqueuse résistante et blanchâtre renfermant les déjections des oisillons au nid. » Le sac fécal évite ainsi que les déjections qu'il contient ne contaminent le nid ou le parent qui s'en débarrasse. Les parents doivent s'en débarrasser pour garder le nid le plus propre possible. Et pour s'en débarrasser, il y a deux options : 1) les avaler (eh oui...) ou 2) les jeter loin du nid. L'option 1), les avaler, peut paraître désagréable d'un point de vue humain. Les chercheurs estiment en fait que les sacs fécaux des jeunes oisillons pourraient contenir des nutriments mal digérés, et donc nourrissant pour les parents. De plus, cela permet au parent de ne pas laisser les oisillons seuls dans le nid. L'option 2), les emporter loin du nid viserait simplement à éviter que certains prédateurs les utilisent pour repérer un nid. Mais pourquoi dans nos piscines ? Certains ont émis l'hypothèse qu'en laissant tomber ces sacs fécaux dans de l'eau (rivière, lac, piscine), il y aurait encore moins de risques que l'odeur ne se répande et trahisse la présence du nid et des petits. Les Quiscales seraient une des espèces qui utilise le plus cette technique. Il ne s'agit que d'hypothèses, car comme les chercheurs le disent eux-mêmes, il n'est pas vraiment possible d'interroger les oiseaux à ce sujet. Une autre hypothèse, absolument pas scientifique, veut que les oiseaux aient compris notre dégoût de leurs fientes; ils sauraient ainsi que l'on va s'en débarrasser en évitant de laisser toute trace qui pourrait trahir leur présence... Voici un article assez complet sur le sujet : https://www.audubon.org/news/what-are-fecal-sacs-bird-diapers-basically Et voici un autre article qui dévoile, entre autres, la couleur de voiture préférée des oiseaux et qui donne une description très imagées des formes et couleurs des déjections diverses : https://www.audubon.org/news/how-live-bird-poop Général
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